Interview

Nom de l’association/organisme : ICS / Immobilier conseil service (service informatique de l’immobilier)
Nom de la personne interviewée :  Delphine PAREGNO / Informaticienne
Mail : dparegno@ics.fr 
N° de Tél : 04 67 46 02 46

Présentation de l’entreprise :

ICS est une société familiale et indépendante crée par Pierre Houé en 1978 qui se positionne aujourd’hui comme un leader français de solutions logicielles pour les administrateurs de biens sur tous leurs métiers. Son siège se trouve dans les Alpes-Maritimes et la société possède plusieurs agences à Toulouse, Sète, Marseille, Nantes, Angers, Paris, Lyon. C’est une entreprise qui réalise depuis 45 ans des logiciels pour les administrateurs de biens, des logiciels pour les agences immobilières et des logiciels pour les syndics. Mais également des programmes informatiques pour louer un appartement ou une maison ainsi que des sites internet pour ces clients.

Présentation de la personne interviewée :

Delphine PAREGNO est une informaticienne d’ICS depuis 20 ans. Née le 6 septembre 1960 à Marseille, elle a réalisé un DEUG A et un BTS informatique en 1983 suite auquel elle a créé un logiciel de syndic et gestion de biens dans une SSCI (société de service conseil et de conseil informatique), au sein de VTM avant de rejoindre ICS. Elle a pour mission de former et suivre les utilisateurs des différents logiciels que propose l’entreprise ICS.

L’interview

De Delphine PAREGNO, Informaticienne

F.M : Bonjour Delphine.

D.P : Bonjour Floris.

F.M :  Merci d’avoir acceptée cette interview aujourd’hui.

D.P :  Tout le plaisir est pour moi.

F.M :  Je vais vous poser quelques questions au tour du monde du numérique/ d’internet et de l’impact qu’il a eu sur nos consommations.

D.P :  Je suis prêt à répondre à toutes vos questions.

F.M : Pour commencer, pour vous quel rôle joue aujourd’hui le monde du numérique ?

D.P : Selon moi la question est obsolète le numérique est partout, il n’y a plus d’alternative. Il joue aujourd’hui un rôle primordial, il est au cœur de notre société et touche la totalité des secteurs d’activité maintenant. Il aurait fallu se poser la question il y a une quinzaine d’année mais maintenant tous fonctionnent avec le numérique, les seules exceptions qui ne passent pas par le monde du numérique sont rendu nécessaire par la nécessité de n’exclure personne notamment les personnes âgées.

F.M : Effectivement on peut observer son omniprésence dans le monde d’aujourd’hui, selon vous cela est une bonne chose ou au contraire cela est-il mauvais ?

D.P : Cela dépend de quel point de vue on regarde la question, d’un point de vue purement économique le monde du numérique permet réellement de développer l’économie d’un pays et de créer de nombreuses offres d’emplois. Mais c’est aussi une rupture de la communication, du contact humain, qui crée aussi des fragilités dans notre société avec notamment les piratages informatiques ou encore la possibilité qu’il y ait une éruption solaire qui grillerait tous les appareils électroniques et mettrais à mal notre société, et d’un point de vue écologique, son développement provoque une importante pollution et ne fait qu’accentuer le réchauffement climatique avec certaine pratique mauvaise pour la planète.

F.M : Pouvez-vous préciser à quelles pratiques faites-vous référence ?

D.P : Par exemple, le e-commerce qui favorise la consommation à distance et non la consommation locale d’où des coûts d’acheminement prohibitif pour l’écologie.

F.M : Ainsi peut-on dire que le monde du numérique modifie nos habitudes de consommation ?

D.P : Complétement, il a modifié nos habitudes de consommation dans différents domaines comme dans la consommation d’information ou encore de la culture. Mais dans le secteur de l’administration de biens le monde du numérique actuelle n’a pas apporté de révolution aussi spectaculaire que dans d’autres domaines mais a permis de faciliter les différentes tâches et toutes les actions.

F.M : Et ces changements de consommation entrainé par le numérique et le développement du numérique lui-même est-il bénéfique pour l’environnement, l’écologie selon vous ?

D.P : Je pense que c’est bénéfique puisque cela permet plus de visibilité au sujet. Il a été grâce au numérique beaucoup plus mis en valeur, et a permis de prendre conscience de l’importance de l’écologie. De plus il permet de limiter les déplacements des personnes mais aussi d’augmenter le déplacement de marchandises par le e-commerce. Par exemple on a bien vue pendant le confinement l’effet bénéfique qu’a eu le télétravail permis par le numérique.

F.M : Vous avez dit que le numérique ne faisait qu’accentuer le réchauffement climatique avec certaines pratiques mauvaises pour la planète mais ne permet-il pas d’autres pratiques favorables à la planète ?

D.P : Oui certaines pratiques le sont, par exemple le télétravail et la limitation des déplacements des personnes que je viens de vous dire. Mais il y a également de nombreuses applications ou sites qui permettent de mettre en avant les producteurs locaux proche de chez soi ou encore Leboncoin qui permet de donner une seconde de vie a de nombreux objets et d’une certaine manière de diminuer la consommation.

F.M : Qu’avez-vous voulu dire par un changement d’habitude de consommation de l’information ?

D.P : C’est-à-dire qu’avant pour s’informer la plupart des gens allaient acheter leur journal et lisez le journal ou encore aller dans une bibliothèque pour rechercher une information tandis qu’aujourd’hui avec les réseaux sociaux, les journaux électroniques et d’une manière plus globale internet les gens n’achètent plus le journal et ne vont plus réellement dans les bibliothèques mais font simplement une recherche internet.

F.M : Vous avez également parlé tout à l’heure d’une rupture du contact humain, de la communication mais ne serait-ce pas le contraire ? Puisque l’information est de plus en plus instantanée et l’on peut communiquer quasiment de partout dans le monde et de n’importe quel sujet, cela ne devrait pas faciliter le contact humain.

D.P : Non je pense que le numérique déshumanise la communication et a tendance à nous isolé socialement alors que l’être humain est un animal social qui n’est pas censée rester derrière son écran pour communiquer. Avec par exemple les formations à distance que j’ai réalisées où je vois bien que certains clients décrochent et où c’est plus difficile de voir s’ils suivent. Mais également pouvoir communiquer de n’importe où et publier comme l’on veut des informations entraine aussi une surcharge informationnelle que l’on a bien pu constater pendant la pandémie du covid-19.

F.M : Vous avez aussi parler d’un changement dans nos habitudes de la consommation de la culture, pouvez vous nous en dire plus ?

D.P : Oui bien-sûr, je faisais allusion à la dématérialisation ou la digitalisation de la culture. Avec par exemple les livres que l’on trouvait avant à la bibliothèque qui sont dorénavant trouvable sur internet et que l’on peut lire sur internet ou encore les livres audios. Mais aussi les différentes plateformes de streaming qui sont une alternative au cinéma, maintenant il n’est plus obligé d’aller au cinéma pour aller voir un film, il suffit d’attendre quelques jours pour l’avoir sur internet et le regarder depuis son ordinateur. Sans compter la culture propre aux numériques avec les réseaux sociaux et les jeux vidéo.

F.M : Très bien, Merci pour toutes ces réponses.

D.P : De rien, bonne journée à vous.

F.M : Au revoir !